Communiqué de presse de l’initiative « Die Kirche(n) im Dorf lassen » du 25 septembre 2022
Avant l'expulsion redoutée du village de protection climatique de Lützerath, les activistes de l'initiative "KiDl" ( Laisser les églises dans le village), s´adressent au public :
«Une d´entre nous est accusée pour avoir été présente quand nous avons placé une croix dans le terrain d´avant de la mine d´exploration à ciel ouvert. Une parmi beaucoup d´autres. Nous sommes solidaires contre cette stratégie de RWE et de la justice visant à singulariser des individus afin d'intimider et de diviser le groupe. Notre réponse : « Nous avons tous érigé une croix. » Une quarantaine de personnes l'avouent sur une affiche avec leur visage et leur nom.
La raison en est une inculpation par le parquet de Mönchengladbach pour intrusion. La réérection de la croix dite de Bonhoeffer le 22 mai de cette année - érigée pour la première fois à l'automne 2021 - dans le cadre d'un office intitulée «Tomber dans les rayons de la roue» -, a été mise en ligne par l´ initiative sous forme de vidéo. comme toutes les offices. Cela a été utilisé par la police pour identifier une personne et constituer la base de leur accusation.
L'initiative a érigé à plusieurs reprises des croix de bois jaunes à l'approche de la mine à ciel ouvert comme signe démonstratif contre l'extraction de lignite par RWE, l´entreprise qui détruit le climat et les villages, par exemple sur le site de la cathédrale d´Immerather détruite en 2018 et sur le sol des immeubles résidentiels de Lützerath démolis par RWE en 2021.
"Il est incompréhensible que nous ayons troublé la paix ici", a déclaré la Dr. Gudula Frieling, théologienne de Dortmund. "Nous avons élevé l'ancien symbole de la souffrance et de l'espoir chrétien face à cette destruction massive et impitoyable des moyens de subsistance de nous tous. L'espérance qui vient de Jésus-Christ est toujours liée à la paix. Par contre, alimenter de plus en plus le changement climatique, c'est accepter la souffrance et la mort de millions de personnes. À Lützerath, RWE est engagé dans une intrusion mondiale - le secrétaire général de l'ONU par exemple qualifie l'inondation d'un tiers du Pakistan de massacre climatique !"
L'initiative ne comprend pas pourquoi la justice et la police s'entendent pour protéger la paix de la maison pour les intérêts lucratifs d'une entreprise qui agit de manière irresponsable sur le changement climatique et qu´elles placent cette protection au-dessus du droit fondamental à la liberté de religion. - D'autant que la croix ne dérange évidemment personne: elle n'a pas été touchée par RWE depuis le mois de mai.
Une autre pensée est exprimée par le Dr. Anselm Meyer-Antz, également actif dans l'initiative: "Apparemment, nos petites croix fragiles sont plus que des symboles impuissants dans la lutte contre le géant de l'énergie."
Contact presse :
Dr. Anselm Meyer-Antz, 0172 9674245, anselmomz@gmx.de
Attachement : Affiche « Nous avon érigé und croix »
L'affiche en qualité de presse: